La commune de Taninges adopte un tarif social à 1 euro pour la restauration scolaire.
La commune de Taninges adopte un tarif social à 1 euro pour la restauration scolaire.
Aujourd’hui sur 330 élèves présents à l’école primaire, 220 enfants mangent chaque jour à la cantine. Trois pôles accueillent les enfants, répartis chaque fois en deux services. Ce sont 22 personnes qui assurent chaque jour, la préparation des salles, le service des repas, le ménage, l’accueil et l’encadrement des enfants durant cette pause méridienne de deux heures, 4 jours par semaine. Les enfants des familles modestes sont deux fois moins nombreux que ceux des familles aisées à manger à la cantine, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté vise à soutenir les communes rurales dans la mise en place de tarifications sociales, pour que ces enfants bénéficient chaque jour de ce repas équilibré. L’inflation pèse en particulier sur le budget des ménages les plus modestes. Annoncée dans le cadre de la stratégie Pauvreté de l’Etat, cette mesure vise à accompagner financièrement les plus petites communes à mettre en place ce tarif social de la cantine dans les écoles maternelles et élémentaires, avec une première tranche au tarif d'un euro maximum le repas. L’Etat s’engage alors par convention tri-annuelle à verser une subvention de 3 euros par repas. Le coût réel par enfant à Taninges est de 10.37 euros. Chaque année, la commune subventionne 130 000 euros, soit 40% du budget cantine, permettant d’assurer la différence entre le prix payé par les parents et le coût du service. Ce coût réel par enfant est composé de 5.31 euros pour le repas, 3.91 euros pour l’encadrement des enfants pendant deux heures, 1.15 euros pour les frais de gestion du service. Le conseil municipal du 15 juin dernier a adopté la mise en place d’une tarification au quotient familial avec 6 tranches, pour un montant par enfant allant de 1 à 8.90 euros. Ces nouveaux tarifs, pour un enfant mangeant 4 jours par semaine, permettent ainsi d’obtenir une réduction de 85 euros par mois pour les familles les plus modestes et une augmentation de 41 euros par mois pour le quotient le plus élevé.